Je me suis décidé à partir pour cette nouvelle traversée seulement 3 mois avant le départ, ce qui m’a laissé peu de temps pour tout préparer. Comme il n’existe pas d’organisme regroupant l’ensemble des informations sur les Carpates, il m'a fallut faire des recherches pour chacun des pays.
 Heureusement le web est un outil aux ressources parfois inimaginables lorsque l’on sait bien l’utiliser. La quasi-totalité de ma préparation s’est faite sur internet, recherches d’informations et de cartes, prises de contacts avec des passionnés et des associations… Bien souvent sur des sites écrits en anglais ou dans la langue du pays. Ceux écrits en cyrillique ont été les plus difficiles à exploiter.



L’itinéraire

 C’est la partie qui a demandé le plus de temps. Tout a commencé à partir d'un article trouvé sur le site Summit Post rédigé par Eric Visentin. De là, mes recherches sont parties dans d’innombrables directions afin de recueillir un maximum d’informations que j’ai étudiées par la suite. Chaque pays a fait office de recherches afin d’établir l’itinéraire.

Télécharger la liste des sites qui m’ont aidé dans mes préparatifs



La cartographie

 Pour les cartes, je disposais d’abord d’une série à grande échelle qui m'a permis d’avoir une vue d’ensemble de mon itinéraire. L'Autriche, la Slovaquie, la Rép. Tchèque et la Pologne étaient couverts par une carte Freytag & Berndt au 1:400'000. L'Ukraine par une carte Dimap au 1:250'000, ainsi que la Roumanie avec une carte Dimap au 1:400'000. Quant à la Serbie, je n’ avais pas trouvé mieux qu'une carte Gizi Map au 1:500'000.

 Pour la deuxième série, plus précise, qui m'a permis de trouver mon chemin, elle a été établie soit avec des Géoportails locaux, soit avec des cartes imprimées trouvées sur le net ou des cartes papier achetées en librairie spécialisée.
 Pour l’Autriche, la Slovaquie, la Rép. Tchèque et la Pologne, l’itinéraire a été imprimé depuis un Géoportail Slovaque. Quelques cartes papier ou imprimées ont été parfois utilisées en complément.
 Pour l'Ukraine et la Roumanie, l'itinéraire a été tracé sur cartes papier ou imprimées. Mais certains tronçons restaient au moment du départ non couverts, il m'a fallu me débrouiller sur place...
 Quant à la Serbie, j'ai dû me contenter de vielles cartes au 1:100'000 imprimées.



Le budget

 Le budget est toujours une notion abstraite. Car en général il consiste à établir à combien le périple va coûter sur place et à combien l’investissement (achat du matériel) va s'élever. Par contre il ne tient pas compte des frais en France (impôts, factures…) alors qu’il comptabilise un budget nourriture qui de toute façon aurait été dépensé en restant chez soi.

 Cela dit voici mon budget tel qu’il est de coutume de le présenter, notamment lors de demandes de bourse ou sponsoring.
 

Les dépenses

Qté P.U. P.T.
Ravitaillement (120 jours) 120 7 € 840 €
Refuge, pension, hôtel (3/semaine) 50 12 € 600 €
Transport (vols internationaux) 2 110 € 220 €
Communication (téléphone, internet) 1 70 € 70 €
Frais bancaires 1 60 € 60 €
Divers 1 150 € 150 €
TOTAL   1 940 €


 Quant à la valeur de mon matériel, elle approchait les 2000 € (hors appareil photo). Environ 30% (en valeur d'achat et non en prix public) de celui-ci avait été renouvelé pour ce projet.


 Heureusement, j'ai pu profiter de soutiens de la part de plusieurs sociétés :

 Le portail collaboratif i-Trekkings.net consacré à la randonnée et au trekking m’a aidé dans la préparation de ma traversée en me mettant en contact avec différentes personnes. Le site suivra également ma traversée en y consacrant des petits articles.

 La marque anglaise Mountain Equipment m’a fait profiter d’un tarif préférentiel pour l’achat de mon sac-de-couchage, un Xero 350.

 La boutique Expé spécialisée dans le matériel de montagne m’a accordé 20% sur l’ensemble des achats qu’il me restait à faire, soit 100 € d’économie.

 La société de communication Lilloise Cometik spécialisée dans la création de sites internet et de web-vidéos m’a fait don d’un apport financier de 450 € et me suivra pendant ma traversée.

 La société de prestations de services Groupe S.E.T.S. qui est mon ancien employeur, m’a fait don d’un apport financier de 500 € et une bonne partie des salariés (anciens collègues) me suivront pendant ma traversée.



Le matériel

 Comme à chaque fois, le matériel avait été sélectionné avec attention et réduit à son maximum afin de ne pas m’encombrer d’un sac-à-dos intransportable. D’un volume de 44 litres, il a varié de 7 à 13 kg au maximum en fonction du ravitaillement, soit un poids moyen de 10 kg.

 Mes vêtements se limitaient à ceux que je portais sur moi et aux couches protectrices (une veste, une polaire), seuls mes sous-vêtements et mon t-shirt étaient doublés. L’utilisation d’un réchaud à bois m’a offert l’avantage de ne pas avoir à transporter de combustible. Quant à ma tente légère, spacieuse, protectrice mais chère, elle m’assurerait un confort pour ces 4 mois.

 Pour cette aventure, j’avais renouvelé environ 30% de mon matériel, les vêtements et les chaussures avaient été acheté pour l’occasion, ainsi que mon sac-de-couchage.

Télécharger la liste de mon matériel



L’entrainement (physique et psychologique)

 
Je pratique la randonnée tout au long de l’année, je n'avais donc pas suivi d'entrainement spécifique. La Picardie en hiver (froid, humide et monotone) vaut bien des entrainements, il faut être motivé ! Ayant déjà réalisé deux voyages de 4 mois, un dans les Andes et un dans les Alpes, je ne me suis pas inquiété à ce sujet.


 

 

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